Clap de fin en beauté, en belle terre aragonaise, Cerca del Aneto, muy bonito ! |
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Dans l’inconnu, nous partions un peu à la recherche de cette lointaine station que personne ne connaissait.
Sur le Rincon del Cielo ou el telesilla del Amor, des célibataires y ont peut-être trouvé l’amour. Un chalet les y attend même, là-haut, pour y confirmer leur union. Et les pylônes, habillés de cœurs, affichent cette réciproque attirance.
Heureux sont aussi les Marmotas, les Perdiz la Fuina ou el Liebre que nous avons caressés de nos spatules. Sur l’Ampriu, nous pouvons leur faire la Olla. Pour l’hébergement, estamos en Sommos au cœur de Benasque la romaine, ancien refuge pour les pèlerins et les skieurs depuis le 12e siècle !!! Des antiques bains d’eau sulfureuse, nous n’avons pas trouvé trace. Mais la piscine, peu fréquentée, suffit à délasser nos jambes bien sollicitées. De nos moniteurs, nous suivons bien les règles. Mais des entorses aux genoux il y eut. Ainsi fut notre week-end pascal : un chemin de joie pour la plupart, un chemin de croix pour certains. Et le soir, autres entorses il y eut, au régime du corps, pour avoir succombé à la dégustation de mojitos aux parfums exotiques. L’électrique Céline, et… quelques autres, en oublient leurs bobos. On se quitte, mouchoir à la main mais joie dans le cœur, pour se retrouver plus tard, sur d’autres chemins, d’autres pistes au vert déroulé. Pensées à nos pauvres éclopé(e)s, Isabelle, Johanna, Lionel, Brigitte, Danièle… Meilleurs vœux d’une rapide Résurrection !!! À toutes et tous, monos et fidèles élèves, un grand merci pour avoir contribué à la réussite de cette saison. Ainsi soit le ski ! A pronto |
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— | Bernard, muy contento. |
ARREAU sur Saint LARY |
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En la vallée, la mine est bien sûr d’Aure.
Le ciel n’était peut-être pas d’azur pour les préliminaires, mais la neige de cinéma.
Du haut du Glacier – 2515 m – nous plongeons à la recherche des Marmottes – plutôt craintives –.
Autre sport proposé le soir avec France / Galles. On résiste, on chante sur le piano debout. Au petit matin, on espérait que Pierre éveillât nos sens en plein air. Mais de gros flocons nous privent de cette matutinale respiration. Du blanc, nous en redemandons et nous sommes servis. Une fois les rideaux tirés, la scène se dévoile majestueuse sous le regard des grands Pics de plus de 3000 m, Long, Néouvielle.
On se dispute la place pour être dans les spatules de nos monos, pour en apprendre toujours un peu plus, se sentir plus à l’aise, plus en sécurité, pour toujours pour plus de plaisir. A l’Oule, allons voir si le Lac est toujours là. Aîe, aie, aie l’arrivée !!! Mais le décor vaut toujours le détour.
Les amoureux de la faune pyrénéenne vont aux Isards, qui ne sont pas de sortie. Pourvu que les caprins n’aient pas mangé les racines des Gentianes pour concocter notre petit remontant. Mais le bonheur peut être dans les sapins et les bosses. Le dur moment de la séparation arrive. Mais on se réjouit à la perspective d’une fin de saison festive en terre espagnole. Et certains indécis sont prêts à signer sur le champ. Geshe et Laurence, nous aurons plaisir à vous revoir. |
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— | Bernard, impatient de découvrir Cerler. |
Le PRINCIPAT, c’est de participer…, |
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selon la célèbre phrase de notre Baron… Si, à la veille du départ, l’optimisme n’est pas tout à fait de rigueur à la vue des prévisions météos, la motivation est grande pour (re) découvrir le plus grand domaine du Sud de l’Europe, avec ses 210 km skiables et ses 128 pistes.
Les dieux Andorrans, sensibles à notre supplique, nous proposent les meilleures conditions avec une neige de cinéma. De Canillo au Pas de la Case, en traversant El Tarter Soldeu et Grau Roig, sans carte, sans G. P. S. ils nous font apprécier la qualité et l’immensité de Granvalira. De la mémoire il en faudra, pour se rappeler que nos spatules ont caressé la Rossinyol pour ne pas effrayer l’oiseau, salué Gaig, cherché l’Isard, sont allées à la recherche de la Liebre introuvable au risque de se retrouver sur la Cucut et de l’avoir dans l’Os. Par les Cortals, on espère entendre le Colibri. A Cubil on évite de tomber dans le Llac pour atteindre le Pic. Du Mirador on pointe sur l’incourtounable Pessons. Pour espérer le pêcher, on se munira d’un Piolet. A défaut, on préfèrera le savourer tout préparé dans l’assiette.
Après la halte on se laisse porter sur la Tortuga, on prend la rondelle au Montmatlus, pour, cerise sur le gâteau, avaler la régalante Granola au milieu des sapins.
Maud l’élégante, Serge celui fait redresser les fesses en avant, Eric le devenu sage, Pierre le pédagogue à l’écoute, et notre petit nouveau Bruno, soyez remerciés de nous avoir prodigué de si bons conseils, pour notre plaisir et notre sécurité, dans la joie et la légèreté. Je ne lèverai la plume et la spatule, sans avoir une pensée toute particulière à notre amie Danièle, victime le dernier jour d’une imprudente surfeuse. Nous lui souhaitons le plus rapide rétablissement. Un séjour réussi si j’en crois quelques échos venus à mes chastes oreilles. Vous y avez aussi contribué et vous en remercie. Alors, si je vous dis, Andorre, je suis sûr qu’il faut entendre encore !!! C’est bien noté, même lieu, même confort.
La saison n’est pas terminée, la neige encore abondante et votre forme au plus haut niveau. |
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— | Bernard, enfin libéré de tout virus… sauf celui du ski. |
Tombe la neige à PEYRAGUDES, |
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Ravis les participants du week-end qui avaient cru en mes prévisions du billet barègeois. Nos monos font heureusement la trace. Encore fallait il les apercevoir dans un tenace brouillard, un petit givre collant au masque, et garder son équilibre dans cette ouate où l’on perdait ses sens et ses repères, n’est-ce pas Éric et… quelques autres.
Et si l’on basculait sur l’autre versant, en changeant de département, peut-être aurions nous de meilleures conditions ? Espoir déçu, les flocons sont aussi denses, la vision aussi mauvaise. Il est temps, en suivant la voie des Aigles ou des Faucons, de gagner notre Quartier d’Hiver pour reprendre des forces auprès d’un feu bien réconfortant. Bien chanceux et récompensés, ceux qui bravent les prévisions de l’après-midi. Le ciel se déchire, la lumière est rétablie, l’on peut enfin se lâcher, alors que d’autres proposent leur corps à Balnea, la déesse du bien-être.
Nous espérons bien commencer la soirée en soutenant notre jeune équipe de France de rugby.
Mais ce ne fut pas la balade espérée face à l’Irlande, par le sort d’un drop à la dernière seconde. Le confit est au menu d’un copieux repas qui vient à propos, remonter un peu le moral des troupes. Sur une taquine idée de Céline, François souffle sa première bougie. L’émotion est trop forte sans doute. La flamme ne cède qu’au second essai.
Bilan positif pour ce week-end. Il vous reste un mois pour préparer le grand rendez-vous de la saison en Andorre. Je vous y attends dans la meilleure des formes |
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— | Bernard, guide des cimes |
BARÈGES, autant en emporte la pluie… |
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Barèges, la station qui se vante de traiter l’OS. Bien trempée fut cette reprise, par la cause de cieux capricieux.
Et pourtant, dans cette adversité, nous avons de quoi nous réjouir. La motivation devait être là le samedi, pour s’élancer dans une telle ambiance, sur des pistes si peu engageantes, après quelques années d’abstinence sportive hivernale pour certains, avec un nouvel équipement pour d’autres, des genoux tout neufs etc… La prudence n’a pu empêcher quelques bobos. Détrempés (à l’exception de nos monos capés), nous sommes à la recherche d’une auberge avec quelque chaleur. Sommes infidèles à Louisette, pour nous réfugier chez Laquette, en faisant l’impasse sur l’Étape du Berger que seule la présence de Jupiter aurait, peut-être, pu nous rendre accessible.
Pas de risque cette fois d’attendre les retardataires. Nous avons beaucoup de plaisir à savourer, le soir, la cuisine familiale de notre hôtesse si accueillante, dans son petit hôtel au charme désuet, et nous endormir dans les craquements de vieux parquets, et de volets claquant au vent.
On rêve au lendemain meilleur. On prie Notre-Dame de Lourdes pour un miracle… qui n’aura pas lieu.
Merci aux monos pour avoir œuvré dans de telles conditions, et à vous, de les avoir suivis. On se retrouve, c’est promis, à Peyragudes, cette fois au sec, dans la neige et sous le soleil. D’ici là, sportez vous bien |
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— | Bernard |