Le mot du président et galerie photos, pour chaque sortie : | ||
♦ Saint-Lary | 18 - 20 janvier 2019 | |
♦ Grand-Tourmalet | 01 - 03 février 2019 | |
♦ Cerler | 28 février - 03 mars 2019 | |
♦ Andorre : Grandvalira / Soldeu | 17 - 22 mars 2019 | |
♦ Formigal | 05 - 07 avril 2019 |
Clap de fin en FORMIGAL |
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Aramon nous a vanté les stations de l’Aragon. Par le Portalet – cette fois franchissable – et sous la neige, nous brisons la symbolique frontière et pensons avoir fait le plus dur. Mais quelques écueils nous attendent. Le G. P. S. nous propose deux hôtels du même nom et le tapis de neige s’épaissit sous nos roues. Il faut la dextérité de François sur son minibus doté d’une seule chaîne et les muscles de Lionel pour arriver à bon port, et déposer enfin nos passagers épuisés au bon hôtel !!!
Samedi jour blanc. Pas terrible pour une reprise. Les monos ont du mal à retrouver leurs ouailles, qui ont du mal à gérer le parallélisme. Dimanche, c’est la résurrection… avec un peu d’avance. Bas les masques, le ciel se dévoile, les nuages vont et viennent, nous laissant jouir d’une nature enchanteresse. On admire cet alignement de picos dont le majestueux Anayet sur un horizon qui se bleuit par instants.
Miracle, on retrouve son ski, perdu la veille dans le brouillard. Pour le plus grand bonheur de nos encadrants, et du notre, nous re-fléchissons, nous écrasons nos languettes, nous relevons le buste, et savourons à pleins poumons ce retour à la légèreté du corps. Cerise sur le gâteau, sur une honnête et géniale proposition de Pierre, quelques privilégiés, tirés par un ratrack, retrouvent le graal dans la cabana de la Glera, ce petit refuge gastronomique niché dans un versant sauvage. Sur le retour, dans cette belle vallée d’Aspe, petit arrêt à Gabas. Et si le gros patou est doux, on y prend son brebis.
La fête eut été complète s’il n’y avait eu les blessures de Brigitte et Florence. Merci à nos chères Pyrénées – andorranes, espagnoles et françaises – pour nous avoir offert de tels terrains de jeux.
Merci à vous toutes et tous d’avoir permis la réussite d’une grande saison. Merci particulièrement aux éducateurs Maud, Serge, Pierre, Éric et Bruno pour avoir, en toutes circonstances, avec patience et dans la bonne humeur, dispensé le bon geste, la bonne parole à nos gentils membres. Merci aux contributeurs de photos pour nourrir l’album des sorties, et au grand webmaster François pour la mise en page et l’enrichissement du site du Club. Avec le même entrain, en tenue plus légère, nous allons maintenant, en passant du blanc au vert, fouler d’autres pistes. Hasta muy pronto |
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— | Bernard |
Andorre on t’adore, |
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Des Pyrénées tu as le plus beau domaine. Les champions les plus prestigieux sont venus en découdre sur tes plus belles pentes. Tu séduis la plus éclectique des clientèles, russe, norvégienne, anglaise, italienne, polonaise…
En grand nombre nous sommes venus, de tous les coins de l’Aquitaine, de la capitale, de la campagne, du fin fond du Bassin (merci Odette), du Gers, etc… Grand est valira. Nous avions bien besoin de nos Dédales moniteurs pour nous y retrouver dans ce labyrinthe de pistes depuis Canillo et mettre nos spatules dans les pas de la Case. De la Liebre à la Tortuga on peut se réciter la fable.
Sur Aliga ou sur Avet c’est un peu Paniquera… si l’on a pas pris les bons Espiolets. Si l’on est perdu pour le retour, on se cale sur les Antennes, et du fou on oubliera la Diagonale… si l’on veut éviter le taxi… ou la nuit dans l’igloo.
La navette est la bienvenue pour nous ramener à l’hôtel dans un fauteuil. Dans le spa, nous lâchons prise, avant de savourer les délices d’un buffet aussi goûteux que varié et abondant. Dans nos très douillettes chambres, Morphée ne tarde pas à nous amener au quatrième ciel. Comme l’hôtel, il est constellé d’étoiles. La fête eût été complète si le sort ne s’était encore acharné sur Robert. Nous le savons très volontaire. Nul doute, qu’avec le précieux soutien de Catherine, lui soit permis de retrouver, le plus rapidement possible, les plaisirs ordinaires de la vie. À vous entendre, le retour en Andorre s’impose. Mais pourquoi pas Baqueira ou les Alpes ? Vous aurez votre mot à dire, et la majorité triomphera !!!
Merci mes chers monos pour le parfait accomplissement de votre tâche. À Formigal, dans 15 jours, j’espère vous retrouver encore nombreux et aussi motivés, pour clôturer en beauté cette saison. |
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— | Bernard, un président gâté. |
En CERLER se disfruta !!! |
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Quand on aime, on ne compte pas… les kilomètres. En vallée de Benasque, nous revenons savourer la glisse dans ce cadre majestueux du Parc Posets-Maladeta, riche de 60 picos de plus de 3000 m. Le grand ordonnateur climatique a bien fait les choses, nous inondant, enfin, d’un grand soleil. Du haut du Gallinero, on lâche nos poulettes Martine, Céline, A-Marie, Éva, Michèle, Isabelle, Florence, Gesche, Nathalie, Catherine, Laurence… bien encadrées par nos fiers coqs, aux ergots acérés, Serge, Pierre, Bruno et Éric.
Sur Sarrau, elles jouent les enamoras dans le grand cœur. Dans le bosque encantado, traversant la forêt de pins noirs, nos belles sont charmées par le chant des oiseaux, oubliant presque la brûlure de leurs quadriceps en touchant au but : Cerler 1500. Dévalant le plus grand dénivelé skiable des Pyrénées – 1130 mètres – elles viennent d’accomplir un petit exploit. Félicitations !!! À Benasque, la culture est aussi au programme avec la visite du village aux bâtiments historiques, église de style romano-gothique, palais du 16 s., demeures seigneuriales, la Casa Faure ou la Casa Juste avec sa belle tour carrée.
Estamos bien en Benasque, y Sommos muy contentos del Hotel. Nous apprécions son confort, ses espaces de détente, piscine, massages et même spa, que certains aiment d’autant plus qu’ils le croient gratuit, n’est-ce pas Éric ? Prétexte à une visite nocturne du village, nous n’oublierons pas les spécialités propres à régaler le palais : con jamon, tinto rime bien avec mojito. Sur le retour, les pavés des ruelles semblent un peu plus hauts… Trois jours déjà, que le temps passe vite. Un peu dure est la séparation, la fatigue pesant, certains en oublient leurs bâtons et même leur pantalon…
Adios Benasque, Je vous retrouve, avec plaisir, dans quinze jours pour le sommet de la saison en Andorre. |
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— | Bernard |
BARÈGES la Maudite… |
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O rage, ô désespoir, ô glisse ennemie, qu’avons nous fait pour mériter une telle frustration ?
Juin 2013, le Bastan, bloqué par une avalanche, sort de son lit et emporte des bâtiments accrochés à ses rives.
Vendredi soir, certains privilégiés espéraient s’octroyer un peu de baume au cœur avec nos rugbymen. Mais le poireau fut un peu indigeste.
Départ très laborieux samedi dans une navette bondée. Sur Tournaboup, suspendu dans les airs, on savoure la carte postale entre mélèzes et épicéas, rapidement. Car pour la descente, c’est une autre paire de semelles qui deviennent vite très lourdes. Froid, vent, l’urgence est à la recherche d’un abri. Par le Castillon la bataille n’est pas gagnée. Mais Piquette rime avec Louisette. Ça tombe bien. On s’engouffre vite dans le refuge, pour se régaler de la traditionnelle assiette du skieur et de la délicieuse tarte à la myrtille.
Vite le retour pour un peu de réconfort. Le plus direct c’est par les Près, par les lacets de la forêt, mais pas de tout repos, n’est-ce pas Laurence, dont on a pu apprécier le courage et… la souplesse.
Sieste pour les uns, trempette relaxation aux Thermes pour les autres.
Incertitudes pour le lendemain. Mais en s’endormant, on veut croire à un jour meilleur, surtout quand on a été privé de ski.
On se quitte, déçu. De Barèges nous ne rapporterons pas beaucoup de bons souvenirs, sinon du barège… pour compléter notre garde robe d’hiver. Mince consolation, nous revenons sans blessé, à ma connaissance. |
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— | Bernard, un peu chafouin… |
Retour dans le Cirque… pas très blanc. |
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On a tous vu la météo. Mais comme la montagne, l’optimisme nous gagne.
La nuit, on se doit de rêver en blanc, car ce n’était pas la semaine du blanc !!!
Mais à Piau il fait beau. Nos monos nous aident à retrouver la bonne position, à bien fléchir, à regarder l’horizon… et pas nos spatules. Les sensations reviennent… avec les premières chutes. Premiers hématomes, premières marques sur le corps et au visage.
Le soir en Arepos, on soigne les bobos, on panse les plaies, sans penser au lendemain.
Au petit matin, on part, planches sur l’épaule, moral un peu en berne. Les nuages se déchirent par instants. C’est l’occasion de se lâcher, un peu trop quelquefois. Christine, qui l’an dernier retrouvait sa forme en nous régalant de godilles en poudreuse, passe par dessus bord. Le ski ne décroche pas et c’est la casse à nouveau, sur l’autre genou. L’ambiance est un peu plombée bien sûr par ce gros pépin. On imagine sa peine et sa très grosse déception. Notre plus amical soutien l’accompagne dans cette longue et difficile période de récupération.
Nous pensons aussi à Vanessa, Laurence, Maud… et peut-être quelques autres, victimes du mauvais sort… ou l’imprudence de l’autre. Merci à nos monos qui ont rempli leur contrat – sans aucune sortie de piste – et à vous d’avoir bien suivi leur enseignement.
Bonne préparation, À très bientôt |
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— | Bernard |