Le mot du président et galerie photos, pour chaque sortie : | ||
♦ Saint-Lary | 17 - 19 janvier 2020 | |
♦ Peyragudes | 31 jan. - 02 fév. 2020 | |
♦ Baqueira / Beret | 08 - 13 mars 2020 | |
♦ La Molina | 26 - 29 mars 2020 |
Un retour aux sources… pour un clap de fin |
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Garona, tu nous ramènes à tes sources, Mais savourons le bonheur… et la chance que nous avons eus de terminer cette saison sous des cieux bienveillants, en bénéficiant du meilleur hébergement et dans la plus royale des stations.
Du Tuc de Costarjas au Cap de la Peülla en passant par le Cap de Baqueira, et le Tuc de la LLança, nous avons pu glisser sur 16O kilomètres, emprunter plus de 100 pistes, et nous lancer dans un dénivelé direct de 1000 mètres.
On ne pouvait à Baqueira manquer de découvrir la dernière et plus haute piste par le cap de Baciber – 2610 mètres – en jouissant d’un grandiose panorama sur les plus hauts sommets. Pour le retour au bercail, il suffit d’ajuster la mire sur la Mirador, et dans le brouillard par la voie Audio, la pointe des bâtons sur les Antenas. Après les Tucs et les Caps, piscine, jacuzzi et massage tombent à pic pour détendre nos fragiles gambettes et nous mettre dans les meilleures conditions pour titiller nos papilles et régaler notre palais. Pierre nous fait jouer les prolongations à table par quelques quizz improbables genre : un porte-plumes sur un portefeuilles, qui suis-je ? etc. etc. Morphée appelle les moins résistants, tandis que les autres, dans un douillet salon, tapent le carton, belote coinchée ou plus étonnant un jeu, que la plupart découvrent, mais que la décence me retient de décliner.
En résumé, une riche semaine, pleinement réussie, grâce à vous toutes et tous, à nos moniteurs Serge, Pierre, Éric, Bruno et Bruno. Vous recevrez bientôt la traditionnelle enquête de satisfaction qui nous aidera à répondre à vos attentes. N’hésitez pas à nous faire part de vos souhaits, notamment quant au lieu de la semaine, dans les années à venir.
Par la cause d’un fichu virus, nous sommes privés de La Molina.
D’autres pistes nous allons fouler, comme certains déjà en ce dimanche quasi estival. |
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— | Bernard |
ARREAU sur le climat… |
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Ah le bon temps où nous arrivions sous les flocons, votre serviteur – accroché à son volant – haranguant les troupes pour qu’elles chaînassent les roues des véhicules… De chaînes il n’en faut plus depuis cette saison – qui s’en plaindrait – pour accéder aux pistes. De gros œufs nous y transportent en une poignée de minutes. Heureuse surprise pour cette deuxième sortie de la saison en ce village station de charme Loudenvielle, tel un écrin blotti au creux des sommets au bord d’un lac. 30 amoureux de la glisse et surtout de nouvelles recrues de haut niveau et de tous horizons.
Brouillard et pluie accompagnent en ce samedi notre premier contact avec la neige. On rêvait d’un meilleur début !!! Dans une visibilité quasi nulle – on ne risque pas d’apercevoir James Bond aux commandes de son avion de chasse sur la 007 – c’est sauve qui peut, on tient l’équilibre par hasard, on craint la chute et la hantise est de perdre le mono ou le groupe. Tout se découvre l’après-midi et l’on retrouve son moral… et son ski. Après l’effort, le réconfort. Balnéa propose un grand voyage dans le temps, aux pays des bienfaits en eaux thermales. Des Romains aux Mayas en passant par les Incas, les Tibétains et les Japonais, on savoure les jets hydromassants, couloirs à contre-courant, lits à bulles, banquettes massantes et autres bouillonnements subaquatiques. En guise d’apéritif, on ne peut manquer d’aller chez Roger. Dans un cadre authentique, l’ambiance est assurée avec un enterrement de vie de garçon par un groupe de très, très joyeux lurons chanteurs chasseurs randonneurs. Un grand moment !!! Après une tentative avortée du tour du lac, en guise de balade digestive, Morphée nous appelle. Le tirage au sort pour l’hébergement fait des contents… et des mécontents : accès au lit, espace vital, proximité des sanitaires… Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, et le sommeil en pâtit. Quelques heures plus tard, un petit déjeuner – heureusement sans restriction – permet de retrouver des forces… et le sourire.
En ce dimanche le bleu est là. On peut alors se lâcher – avec l’aide de nos monos Céline, Christine, Éric, Pierre et Serge –, qui nous rappellent de fléchir, transférer, avaler, écraser… et regarder la ligne d’un horizon dentelé de majestueux sommets. Ce fut un grand plaisir de partager avec vous ces moments de détente et de glisse, avec l’espoir de revoir Anne, Boris, Catherine, Marie Stéphane, Maud, Paola, toutes les autres non citées, et bien sûr mes irremplaçables monos. Et pensées à Lionel. |
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— | Bernard, l’heureux privilégié d’avoir vécu en direct la victoire des Bleus, et surtout de revenir sans bobos, et sans virus… sinon celui de la montagne. |
Saint LARY ne rit pas, |
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D’Aure ni d’humour il ne sera question dans ce billet. L’enthousiasme était de mise ce week-end, fourmis dans les jambes, pour débuter ce nouvel an à la recherche du plaisir de glisse. Certes les meilleures conditions n’étaient pas réunies, peu de pistes ouvertes, brouillard et nuages brouillant nos masques, mais la motivation était là. Et Pierre, Serge et Éric étaient aussi bien là pour nous rappeler quelques fondamentaux. Tout allait bien ce samedi lorsqu’en fin d’après midi, la triste nouvelle tomba. Lionel venait d’être victime d’une terrible chute, l’amenant en urgence, à être héliporté à l’hôpital Purpan à Toulouse où il a été opéré ce lundi. Nous pensons bien à lui et à sa fille et formons l’espoir d’avoir prochainement quelques nouvelles un peu plus rassurantes. Je reste dans le plaisir de vous revoir à Peyragudes et retrouver l’esprit de cette grande famille du S.C.B.G. , plus que jamais soudée dans l’épreuve. |
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— | Bernard |