Le mot du président et galerie photos, pour chaque sortie : | ||
♦ Tignes | 07 – 14 janvier 2023 | |
♦ Saint-Lary |
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♦ Ax 3 Domaines | 03 – 05 février 2023 | |
♦ Baqueira | 05 – 10 mars 2023 | |
♦ Cerler | 23 – 26 mars 2023 |
Si lointaine CERLER pour un CLAP de FIN |
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Oui lointaine, puisque partie à 17 H la joyeuse troupe est arrivée à 23 H, après un final très tortueux qui a mis à mal quelques estomacs déjà bien éprouvés… surtout ceux des banquettes du fond. Nous étions enfin arrivés dans ce village si riche et accueillant au cœur du Parc de Posets-Maladeta d’où jaillit le point culminant des Pyrénées, el pico Aneto con sus 3404 m (mais pas le sommet de l’Espagne).
Au petit matin, après avoir englouti vitamines et boissons chaudes, la troupe s’élance vers les pistes, un peu inquiète à la vue des températures et d’une longue et étroite langue de neige.
Pas de problème pour notre trio de monos, Maud, Robert et Serge qui savent nous faire découvrir ou retrouver nos légèreté et souplesse oubliées (tes bras qui traînent, tes fesses trop en arrière, les languettes pas assez écrasées, et …) Le meilleur est encore à venir pour un délassement dans la piscine, le spa ou un complet lâcher prise par des mains très expertes. Du réconfort nous en trouvons aussi en nous égarant dans les ruelles de l’antique Benasque. A défaut de trouver les anciens bains d’eau sulfureuse, nous tombons sur le Bombardino pour régaler nos papilles de savoureux mojitos. Le ski du matin ayant pour certains suffi à leur attente, et pour épargner à nos genoux une indigestion de soupe, l’après midi, allégés de nos tenues, peut être consacrée à la découverte de petits villages animant la vallée, Sahun, Chia, Eriste, Anciles… Richesse de leurs bâtisses anciennes, de leurs églises, pour lesquelles leurs habitants consacrent toutes leurs attentions. Et ces villages vivent toute l’année, nous offrant l’occasion de revenir au printemps ou cet été pour partager avec leurs habitants la célébration de lointaines traditions : les Falles de Sahun, la Feria de la Patata de Chia… Mouchoirs à la main, c’est le dur moment de se séparer pour se revoir bientôt sur un terrain plus vert. L’heure va être au soulagement des bobos, en pensant particulièrement à Kerstin qui, elle, n’a pas vraiment pris son pied. Sur la route du retour, on peut se régaler de l’éventail de couleurs – blanc, rose, jaune – arborées par les pommiers, prunus, forsythias juste avant l’arrivée du déluge. Merci encore à nos monos polyvalents, assistants infirmiers, chauffeurs tous terrains et fidèles porteurs de l’orthodoxie des règles de la Fédération Française de Ski. Anciens, nouvelles recrues, j’espère vous revoir bientôt pour de nouvelles aventures en de plus légères tenues. |
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— | Bernard |
RETOUR en VAL D’ARAN |
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Le 13 mars 2020, tu nous avais chassés de ton territoire, empêchés de jouer les prolongations, et même pas un au-revoir. Accueillante, belle, tu l’es toujours BBB, Baqueira lovée entre Bonaigua et Beret, au fond de ta riche vallée. Tu as mis à profit cette longue période d’hibernation pour te rajeunir, te rafraîchir et être à la pointe des dernières innovations et installations (quel régal d’accéder au Tuc deth Dossau à l’écoute des seuls chants de la nature). Cerise sur la spatule, tu nous a gratifié d’un beau temps… presque tout le temps. Du Cap de la Peülla au Tuc de Costarjas, à défaut de sniffer la poudre, notre trio de monos – Serge, Pierre et Bruno – a pu nous remettre en forme, réveiller certains muscles, nous en faire voir de toutes les couleurs (de piste) pour notre plus grand bonheur… et le plus grand bien de nos gambettes. Les non skieurs ont pu, eux aussi, savourer le plaisir de la randonnée par le Camin Reiau, un chemin déjà utilisé par les Romains. Ils ont pu découvrir quelques joyaux dominant majestueusement les villages du Val : des églises aux cloches pointues abritant de belles peintures murales, des sculptures en bois polychrome et des retables gothiques. Et en Francis, ils – elles – ont trouvé le guide idéal.
Fin de journée, marcheurs et skieurs s’en remettent à l’élément liquide pour effacer leurs légers stigmates, ou mieux encore à quelques mains expertes dans l’apaisement des corps. Merci à Serge, Pierre et Bruno pour services bien rendus à nos enjoués participants.
En terre espagnole nous resterons pour clôturer la saison à Cerler au pied des plus hauts sommets des Pyrénées. Très heureux d’avoir partagé avec vous ces moments de pleine détente. |
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— | Bernard |
Première en Occitanie pour : « TOUT EN AX » |
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Au terme d’une route sans encombres, arrivée aux thermes au Grand Tétras, pour délassement et dîner pour les veinards voiturés, au P’tit montagnard pour les moins chanceux du minibus et pour se mettre au lit. C’est un premier week-end de reprise attendu avec impatience bien sûr mais où – situation très rare – plane l’absence de Serge et d’Éric. Soleil et ciel bleu éclairent bien nos trajectoires. Nos monos sont heureusement là pour rappel de quelques fondamentaux de relâchement, de décontraction bien utile sur une neige pas très souple. Et nos ouailles apprécient le petit réveil musculaire de Pierre, l’élégance de Maud et la discrète efficacité de Didier. L’après-midi ski libre, et sans GPS, pas évident de se repérer sans le mono guide du matin. Alors, c’est l’occasion de découvrir faune et flore en skis ou raquettes. Tute tute, je risque de réveiller l’Ours et son ourson. Le Berger me conduira plus sagement sur la ronde des marmottes. Je serai patient pour débusquer le Grand Tétras blotti dans les sapins. Attention quand même à la Casse… si je n’ai pas vu les Pylônes. En récupération d’une intense sollicitation de nos gambettes, détente dans le spa ou la piscine. Plus simplement, on peut se contenter d’une trempette dans les bassins pédiluves des Ladres ou de la Basse, alimentés par des eaux chaudes axéennes – elles sortent à 77 °C – qui ont soulagé des lépreux il y a quelques siècles. Le soir, dîner au P’tit Montagnard, et c’est l’occasion – enfin – de nous retrouver toutes et tous ensemble, libres de nos masques et casques, et savourer un très sympathique et copieux repas. Une chance unique est donnée de nous reconnaître… ou faire plus ample connaissance des nouvelles recrues, Lydia, Sylvie, Amélie, Romain, Didier, Nicolas, Patrick et Michel. Dimanche on a retrouvé ses repères, les queues ont disparu, le soleil est toujours au rendez-vous. Que du plaisir… sauf pour Marie-Laure qui se fracture le poignet à la descente d’un télésiège. Décidément, après Serge et Jean-Philippe, la malchance poursuit la famille. Nous pensons bien à eux, ainsi qu’à Éric, en espérant les revoir au plus tôt. Le convoi s’ébranle sur la route du retour à la vitesse de l’escargot… faute aux « andorrans ». Merci aux monos et à François. Après une aussi longue absence, j’ai eu beaucoup de plaisir à vous retrouver, et vous donne rendez-vous à Baqueira début mars. Il reste quelques rares places mais il y a urgence à la réservation. |
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— | Bernard |